journal de l’aube 270
lundi 20 octobre 2014, par
S’approche le jour où il faut ouvrir la porte du mort
repousser de moi les murs de sel, de bois et ceux du souvenir
Je vais écarter les deux horizons, et de là où je vous garde secrets regrets laisser tomber la pluie d’une lumière.
Dans la boîte vide de la maison vos pas toujours fendent ma vie inutile et vous vous inquiétez de me savoir ici perdue.
J’entends vos craquements sans mots, vos séjours de grincements et d’ampoules qui s’achèvent.
Vous n’aimez plus votre prison.
Et il faudrait vous jeter au vent, qu’il organise enfin votre ultime voyage.
Mais je suis l’urne grise de votre mort
Je suis le bol de céramique de votre désert.
Je suis le nœud du mouchoir de l’oubli
Je vous retiens
Et votre aile brisée comme une trace d’interminable souffrance gît encore dans ma main
Avez-vous pleuré ?
Ma question ressemble à votre tombe
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