journal de l’aube 410
samedi 16 mai 2015, par
Alors se joignent les doigts, les cils aussi, tout le corps épèle l’espérance
Craquements de phalanges toutes ces coudées d’os dans l’acte à venir
Ils s’assemblent, force des mots nus, la pensée travaille son silence, pétrin chaud d’amour ou de folie. Développer sa fougère
Reprendre aussitôt à la ligne des doigts, y retendre les suppliques
Jusqu’à ce qu’un peu d’air glisse et ventouse.
Éclater comme un drap dans le repli des langues