regard
samedi 25 juin 2016, par
J’ai la pupille encombrée de puits,
Ne m’est pas venue cette gratuité du bleu,
D’un ciel à l’œil
Je suis sombre de profondes émeraudes
Ce qui tombe ici ne remonte que dans quelques nasses porteuses de fleuves
De petits entonnoirs piquent ma figure
Et grain à grain, la mouture indigo file et charrie un verbe obsédant
Quelques éclats de joie, de colère
C’est l’impact des chutes d’azur
Comme on essore des ors
De l’arbre quand il revient lourd épuisé à sa nudité
Et tu me vois, hérissée de fusées pour quittances
Je réponds, arrogante
J’articule je rétorque aux bleus qui frappent
Noires agates
Que dans l’obscur, l’immense !
Que le ciel garde ses catelles et ses faïences !
Je suis baignée dans le plomb du regard.
Messages
1. regard, 25 juin 2016, 14:58, par Phil
Il y’a cette tentation universelle, une ile bouée qui nous ceinture, un blanc dit gonflé d’illusions bleues (on l’oubliera c’est un secret) qui se fabrique automatique à notre insu dans un sombre inconscient indicible et nous prépare pour une lumineuse issue. L’illusion dans le vide ou le vide de l’illusion à la porte cinématographique du ciel.
1. regard, 25 juin 2016, 15:22, par Anna Jouy
l’illusion est une maitresse d’amour et d’écoles
2. regard, 25 juin 2016, 19:27, par phil
Et les gaffes à répétitions ça pardonne pas. Moins on voudrait en faire plus on en fait. On se colle comme une mouche sur un mot ou une phrase ça semble aller, c’est parti et figé, on se recule trois minutes au mieux ou 3 jours plus tard, c’est une horreur. Un cauchemar. Je ne sais pas d’où ça vient et sort. Vous avez raison de sortir les éventails, l’été ne mérite pas ça en plus.
1. regard, 26 juin 2016, 00:30, par Anna Jouy
keep cool and I also