parfois je prends ton poème pour le mien il...
mardi 11 juillet 2017, par
parfois je prends ton poème pour le mien
il fait des trous dans le mur, des œillets où j’enfile le silence
il y a ces carrés où poussent des voyelles et ces vinasses emplies de rêves
il y a ces césures de cartons, ce squelette de sang, la déchirure de tout papier
entre les indicibles.
parfois, je les vois, et jamais mieux que dans ces énigmes, je ne lis la douleur d’aimer.
tu ne me diras plus et cet espace nu qu’il me faut tant semer.