rien. que des garrots d’ossement dans la...
mercredi 1er novembre 2017, par
rien. que des garrots d’ossement dans la marche. je flanche dans les virages, je serre le rythme. mon corps est drainé de feux rouges, d’accrocs, de morsures. mon corps attend que l’étreinte démord, de retrouver une forme de danse dans laquelle le ciel et la terre seraient à l’amble. mon corps est une caverne, une pierre retournée sur elle-même . dehors semble s’éloigner, dedans s’intensifier. on y attrape la lumière, elle s’y perd longtemps avant que de sortir limée et noire entre tes doigts.