Que gardes-tu ? Une pelure, une pelisse, des...
dimanche 1er mars 2020, par
Que gardes-tu ? Une pelure, une pelisse, des particules osseuses qui ont couvert la marche, puis cassées.
Etui, carquois, plumier, ostensoir, il n’y a que des refuges pour y glisser les tris de la vie.
Collections classées.
Et ces matins restés vides qui sont à l’inventaire...
Il y en a tant qu’on finit par estimer à pleines mains le nombre de recels qui ne veillent sur rien.
Ma vie à la conserverie ne nourrirait pas sa femme plus de deux jours, le tien- le mien.
Ce qui me visite c’est la crainte immobile du temps, cette agitation d’ombres derrière la vitre, l’imprenable crue des nuits sur mes terres