prescient
jeudi 22 décembre 2016, par
tu savais tout. tes mots marchaient devant toi, un galop de bestioles ouvrant ta route
tu savais mon âge, mon mal sans le connaitre. tu savais le salon de campagne où tu serais mal reçu, le silence du père rasant les coupes du tonneau. tu savais que j’essayerais mon sourire comme une robe trop grande pour ma joie
dans le temps où tu marchais encore à la chair humaine, tu venais en attelage de poèmes, m’ignorant mais si certain, comme le sont tous les tireurs de cartes et de chemins.
Messages
1. prescient, 22 décembre 2016, 06:43, par Claudine
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