aimer, ne plus aimer..
et un jour on se voit à côté du don, de ce qui entre en vous par toutes les fenêtres, le relais de lumière.
après on a beau jeu de la nuit.

je sombre dans le réfectoire des rêves, la table longue sans le pain du jour. ma lumière bute d’esclandre en esclandre d’ampoule.
on me dit mauvaise, on me dit malade. je suis aux méats de beaucoup de folies, résidu de synthèses, de questions, d’énumérations, calcul douloureux.

depuis j’ai appris d’autres façons de chuter encore. je dribble, je godille, je pédale.
je remue le désert à la bielle ferroviaire.

jalonner l’existence, comme piqueter des ronds de fumée et puis mettre un ruban pour le ci-gît d’un souffle.
quémander les entretoises du sable mouvant. la salle de bal est bonne pour quelques chameaux maladroits.
est-ce ainsi que l’on dure ?

j’ai épinglé ma souffrance à la patère des petits assassinats, du meurtre perpétré en douce, l’effacement radical de la surface vivante .

il y aura bel et bien un homme dont l’exil sera le grand néant des cosmonautes, scaphandre à la dérive.