Maintenant j’enracine mon corps, je bouture,...
mercredi 13 septembre 2017, par
Maintenant j’enracine mon corps, je bouture, je me greffe
C’est un bouleau pleureur, une garniture verte à la tourte de la pluie et moi je bois le pétillant de cet apéro au siphon. Chaque instant je lève ma tête vers ses histoires hippies, ses anglaises bavardes. On dirait Slimani qui balance ses boucles.
J’allonge ma vie cassée de cul de jatte. Je suis une extension de canapé comme si cet objet morne et inutile avait soudain pris tronc arbre et moi pour lui faire un feuillage.