L’air soulève mes épaules, le ciel me monte aux...
samedi 15 septembre 2018, par
L’air soulève mes épaules,
Le ciel me monte aux cheveux et mon souffle hisse le drap sale de ma couche
J’enfle à mesures d’obscur
Même les rêves à la hampe écrivent le sens profond du vent
C’est assez de naviguer à la barre de son haleine ;
Je respire, un cheval dans le givre des charbons.
La fumée signe les mots des anges
La trace et l’écume profilent le mystérieux demain
Je ne jette pas mon caillou dans le futur.