grave est le son des murs
bas-relief des histoires
tu vois comme s’évapore le temps
dans la langue des hommes
sous le ciel de la meule à poussières

le sol est couvert
des constellations de pierre

et dans le coudrier des sources
comme une eau de la bouche
prête à offrir son murmure
fluide traversant, inédit
des millénaires

encore ce jour je suis sauvage
ma mère une caverne
et le noir sur mes épaules
profane aussi la mort