dire vrai, parole droite j’écrivais...n’est pas dire sans mensonge, -le songe m’appartient et il ment toujours-. mais dire authentique.
mensonge et authenticité peuvent être de même souche. nous nous trompons à qui mieux mieux, cela nous rend créatifs. erreurs génératrices d’ampoule, de génie parfois pour certains, mais à la turbine quand même de choses cherchées et jamais trouvées encore. chaque formule reste imprécise et mensonge.

des mots naissent des imageries impossibles à faire exister : l’étonnement du hasard, c’est ce que laissent entrevoir le vocabulaire et ses formulations.

mais non pas que ce quelque chose créé soudain puisse vraiment prendre corps (cependant qui sait ?) mais bien plutôt qu’il y a un secret dans toutes les phrases et c’est ce qui surgit..
le miracle divinatoire tient uniquement dans ce possible inclus. il y a une épaisseur du texte, de la parole et de l’image, dans tous les langages plus simplement. le dit et l’énorme et profond empilement des non-dits.
je ne crois plus que nous puissions créer vraiment quelque chose. je crois que nous sommes de ces gens qui ventilent le grimoire en tournant ses feuilles, trop humains cependant pour pourvoir le lire et le comprendre.