poème
jeudi 17 octobre 2013, par
je mets le vent à la fenêtre
des draps et du sale temps
un jour peut-être j’aurai comme je l’imagine
des rêves faciles
des lettres à tenir entre les mains
comme les plumes d’un duvet qui reprendrait du vol
il y aura dans la chambre cet anneau de flamme solide dont on bague le matin en espérant l’éternité
et quelque part de loin comme une ombre
le bruit des pas quand on pense revenir