en matinée
vendredi 1er novembre 2013, par
prise en tête, j’ai deux fiches, petites antennes entre désespoir et vie avec un arc électrique de lumières et de rires qui pétillent
quelle machinerie de théâtre attend ainsi ses énergies renouvelables, ses mouvements de lianes et de guindes pendues ?
je dresse le décor où un peu du souffleur glissera dans les fonds de scène
ombres et pas en feutrine lampes d’Aladin projetant des fantômes
je vis, est-ce possible ?
ma peau dans les costumes trop grands de l’amour
mon être flottant quelque part sous les loups désajustés
bonne figure ou triste armure
désigne de tous mes rôles lequel est ma demeure