extensions de lecture
-
un encens d’orage 2
31 décembre 2013
ces mêmes territoires du désir n’ont jamais d’autres passeports. on traverse aux identiques gués, à cheval sur le bruit de nos pierres. on s’oublie on se souvient.
suffit juste de trouver le fermoir pour étrangler notre cercle.
je pose sur toi la fièvre, les morsures
accès inchastes de l’écope.
nœuds coulants de l’encre. il y en a plein la ligne.
voyelles et boucles offrant des pendaisons mobiles.
flaques circulaires que je franchis à (...)
-
encens d’orage
30 décembre 2013
les portes, les seuils élimés où il faut toujours laisser son ombre.
l’architecture de chambranles le long de ma route. derrière ou devant et couper le fil qui nous lie.
cet instant dissous ou inclus - je n’en sais rien - où corps et âme se disjoignent et qui va manquer d’air. apnée gonfle dans la bouche. gonfle dit-on en suisse pour plein d’air
je les passe.
ils marquent le déroulement de l’instrument, le pédalier agité de mon temps.
un (...)
-
lecture
29 décembre 2013
débutante
-
Mots liés
28 décembre 2013
mots tirés de Cuisine - MOTS SOUS L'AUBE
http://jouyanna.ch/spip.php?article861
-
échapper au piège. mon esprit se dissipe,...
27 décembre 2013
échapper au piège. mon esprit se dissipe. happé, il fléchit à toutes les rotules de la danse. on tend devant moi des horloges d'hypnose, des feux follets qui font des secousses d'eaux gazeuses. l'air s'emplit des planètes à la goutte... un pétillement qui ne nourrit pas sa soif.
échapper d'urgence à la tentation, à l'envie à des tapes dans le dos. est-ce que j'aime tant la compagnie qu'il me faille ébaucher des sourires bandonéons et des (...)
-
Aunryz
25 décembre 2013
la lecture en slow..une danse avec les mots qui fait fléchir
le travail de l' architecte jardinier Luc Comeau-Montasse relecture au pied de la lettre
superbe tout simplement.
-
fixer un horizon, juste pour échapper aux...
24 décembre 2013
fixer un horizon, juste pour échapper aux histoires qui sont en train de se nouer, aux parents que je vois s'accroupir sous un sapin, là-bas dans la villa en-dessous de ma ligne de repère, dans la perspective " Marie-Favre" de mon patelin googlelisé, ces mêmes, méticuleusement en train de disposer des choses rouges, jaunes, vertes..des monceaux de secret, des monceaux d'attente sous une jupe d'aiguilles. ô Tannenbaum !..
fixer (...)
-
le blues du voyageur...trop tard dit-il pour...
22 décembre 2013
le blues du voyageur...trop tard dit-il pour pardonner.
quel genre de mal ne peut-il être pardonné ? quelle épouvante nous guide quand rien ne peut, non pas revenir en arrière mais ouvrir devant... ouvrir et faire chemin. abolir les murs... ont-ils tant d'importance, pour sa citadelle, pour son univers. je reste à la porte cochée, je reviens chaque jour. je me dis, tantôt ce monde revivra... mais ce monde n'est qu'un os où rien ne (...)
-
le sang tourne dans la tête, dans le corps,...
21 décembre 2013
le sang tourne dans la tête, dans le corps, même dans l'anneau des mains. il serre là tout spécialement. ring-cercle, garrot de rouge qui file mes doigts avec ses vieilles promesses. (soudain couic ça m'avait zigouillé l'habileté, la direction à prendre, le jeu agile d'un piano.. comme un bout de fer entre deux bois et qui me tordait jusqu' à la tranche du képi)
le sang circule, tourne en corps. il n'y a pas de nœud coulant, pas (...)
-
me tenir dans la pièce inutile, le salon des...
20 décembre 2013
me tenir dans la pièce inutile, le salon des soirs. ne manquent-ils pas à terre ces papiers de journal étalés pour préserver le ménage ! comme dans les films...
pièce à ne pas vivre. salle des attentes ou des passagers de l'ennui.
je me suis déplacée de là-bas, - la chambre-, vers la grande table, achetée récemment pour mes réceptions. je suis le dos tourné à la fenêtre : derrière il y a encore une vieille pluie qui ne passe pas, une odeur rance (...)