Tous mes rêves sont enfermés sous le cuir du...
vendredi 23 novembre 2018, par
Tous mes rêves sont enfermés sous le cuir du sommeil
C’est la tombe du désir, l’œillère noire d’une licorne
Mon crâne percé file les salives de la nuit
Une étoffe froide pour emballer ma voix.
Je suis comme les morts, tannés, des sacs sans poignées
Enceints d’étoiles et d’univers
Dedans une autre vie, la doublure de leurs âmes
Sans doute ou peut-être
Mais des vertiges à la couture de leurs cils