Journal poétique / www.jouyanna.ch

Ecrire

mardi 23 juin 2020, par Anna Jouy

nous émergeons parfois du paquet de silhouettes
arrachées aux à plats de l’arbre
nous n’avons aucune épaisseur
lisse ciment sous le pas
nos souffrances grises abattues
quelqu’un marche sur nos cadavres
quelqu’un danse sur le ring de l’ombre
et nous, que personne ne touche, n’enlace
nous n’avons à la portée de l’amour
que le reflet d’un soleil qui écrit

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