Journal poétique / www.jouyanna.ch

écrire

samedi 21 septembre 2013, par Anna Jouy

étal d’un mouvement, j’étire ma table sur la mer. une place tranquille pour ensemencer le vent. toujours n’est-ce pas, il souffle sur les côtes ?
tandis qu’ici se proclament à longueur de semaines des immensités immobiles.

je cherche donc la frise mouillée où t’écrire ces choses qui n’auront jamais d’importance.
tu veilles sur d’autres yeux, des lèvres meilleures, plus sucrées.
mon chant embrasse le sable où rien ne peut plus se lire
pas mon chagrin de sel,
pas cette manière tordue nouée que j’ai de tenir le soleil qui tombe
cette tension épouvantée de le savoir si lourd
son oeil dans le mien
et nous sachant perdus

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