journal de l’aube 62
lundi 30 septembre 2013, par
passe voir le vumètre blog. vois que les colonnes du son ont vibré, que la miuz écrite a fait bouger les graphiques lumineux de la "machine" à écrire.
production d’un son de petites tessitures, un peu monocordes, avec par-ci par-là de profondes chutes (je me suis tue)
chants d’hier. un goût pour la basse continue, rythmant les osseuses secousses du tensiomètre.
nuit de force rien. tentative d’amour entre deux départs : le rêve classique de choix sans ancrage. quelque chose envoûte jusqu’au songe et inhibe l’âme dans ses moindres cachettes. j’en suis à rêver aussi dépouillée qu’à vivre.
faut croire au pas grand chose de mon temps.
sensation d’une urgence pourtant au lever déjà, où je suis au dare-dare pour un quotidien on ne peut plus calme et ordinaire
j’essaie de comprendre. je désenfle le programme pour identifier le canard boiteux. le voici : espèce de troyen de culpabilité, glissé là oublié mais à épousseter d’urgence.
prendre des décisions parfois fait basculer dans des zones où personne ne peut vous suivre tant il faut le courage de s’affronter soi-même.