fin de journée
samedi 5 octobre 2013, par
peut-être faut-il entre chien et loup mettre sa chair à fondre dans ce bleu où tombent finalement toutes choses. la fente crépuscule saignerait de l’encre et moi pareille, effervescence filandreuse emmêlée d’un taquet de guimauve.
peut-être faut-il mettre au trempage le blanc d’une coupe d’été, parmi des jonques de cobalt, espérer voir se détacher fibre et fibre les ficelles du regard, saucer l’azur et l’avaler tout cru
esprit cannibale
une hypnose d’horloge