apérolies
mardi 5 novembre 2013, par
Enlisant
Saisir d’une main le cahier des caresses
Glisser majuscule des paumes entre les lignes
Ouvrir les pages avec un couteau et une fourche d’ogresse
Tourner et poinçonner les étapes du corps
Tu es un livre aux pliages cousus
Un bras
Une anse
La rame délicieuse d’un voyage dont je n’ai pas la gare
Circuit dé-randonné
des patins de salives
Qu’une forme de fraise
Qu’une espérance rouge
Qu’un fond de gorge
Qu’abordent les lèvres
S’en remettre à la bielle
tambour lessive des rengaines du rail
Hisser le cuvier des déroutes
On va quelque part que je ne relis jamais
Dans l’étau triste des pensées
parfois comme à l’heure des tapas
Le visage croustillant du silence
Un train dans les tempes de mémoires.
Tu reviens et traces
Messages
1. apérolies, 2 février 2015, 22:58, par René Chabriere
Et là où rien ne presse,
Si les trains n’arrivent pas à l’heure,
On oublie les gares,
Le temps d’une caresse,
L’entrevue du bonheur,
L’éclat du regard ...