musique
samedi 9 novembre 2013, par
oh ! ce mouvement d’une main qui tient une symphonie dans sa danse...
caresse-moi faut-il murmurer si je veux revenir sur terre
repérer le chant de partout. les portées les notes et dièses grinçants, les pauses.
dans cette amplitude d’un bras, je vois les graphies sonores.
combien du silence sur mon cahier, sur ma page sur ma vie
tout traduire tout traduire encore..ces basses, ces flûtes, une batterie pourquoi pas.
les formidables secrets de l’air,
formes de balsa léger qui vont voler au moindre souffle
car est-ce bien autre chose, ma musique ? que mon frottement continu adossé à une chose sans consistance sans résistance sensible.
alors je m’enfonce dans l’air, je tourne je vrille.je cherche le contact, le bruit de mon mouvement. mais suis un instrument factice, jouet, succédané d’outil
pourtant je vis à la baguette.
orchestre fluide qui traverse agité, désorganisé sensible la cage de faraday de ces ondes
For Lelius et les Cosaques