le spam de vivre
samedi 30 novembre 2013, par
écrire mouture salope. je pose mes mots comme on dalle un territoire. plus d’herbes nulle part. je scelle, je bétonne, overdose de tentations tristes et craquement qui ne brise rien. il y a des poètes qui ne sont pas humains, juste des féroces. et mon sentiment grave profond terrifiant qu’ils me dévorent et m’effacent qu’ils m’éradiquent du monde. inflexion douloureuse j’ai déjà presque tout tué que me reste-t-il. si ce n’est de m’arracher la langue et de l’incendier.. il n’y a rien qui touche
2012