floraison d’orages, égrappés dans tout le territoire.
un violent éclair et coup de tonnerre embrassés ont perforé mon sommeil. un cratère lumineux derrière l’œil dans le cerveau.
puis la nuit est entrée à nouveau dans l’odeur de mon rêve. nous avons cheminé dans ce recel transpirant, cette écope d’hier au demeurant, l’insistance odorante de ma cuisine et que je devine être en moi, sur moi, partout. je n’y échappe pas.
j’avais mis mon repos dans une pastille, ce qui emballe bien fait vite fait les bagages de la route, pour un passage sans contrôle de frontière, un pas et puis "la mort"
ne fonctionne plus. c’est comme si des temps du moteur, j’en avais paumé un ou deux. beau chercher, l’atelier de réparation est vraiment fermé et l’imagination ingénieure ne saisit pas encore que faire de ma ferraille. l’élan avait permis encore quelques étapes mais le terrain monte, le voyage grimpe et le véhicule affamé est en rade.
reste la solution pédestre, me faire chameau. j’en suis là, à visionner des images qui ne sont pas de mon histoire pour ne pas sentir le Grand Clos, mon quartier au nom prédestiné, dans lequel je suis en panne peine.