sage.
essayer, ce matin de répondre, de glisser dans l’urne le pliage du dimanche, un voyage en Italie, un écho. partout ça grouille bien vivant, engrangeant des choses à re-vivre et que je ne vivrai bien sûr jamais.

je nage avec un boulet peut-être

sage.
essayer d’affirmer hautement, -dressage de tigres-, mon choix de solitude, le repas du poème, le défi sans attache

le boulet est plus pesant de venir des forges de l’illusion.

cette réclusion sans la moindre sagesse en fait, sans les prières et la sérénité du Dieu cloîtré, n’arrive pas à cacher le mal qui souche ici, le mal vautré dans les filandres silencieuses, les motifs de mes respirations asthmatiques.

amours faibles d’humains, sans coeur vif ou de cœurs pluriels qu’importe, dans lesquelles je ne reconnais rien qui brûle, ni l’intensité au-delà des corps, celle qui fusionne avec une étoile et fait sauter l’ampoule triste de l’ordinaire.

amours qui fuient, esquivent de peur de briser le licou fidèle qu’ils ont pourtant maintes fois brisé puis recousu secrètement.
échapper à la propulsion .